Beat Generation France

Beat Generation France est le premier et unique site français entièrement consacré au mouvement de la Beat Generation. Ouvert en 2014, le site est encore en cours de construction. Si vous êtes ici, c'est que vous faites parti des adeptes des œuvres Beatniks ou que vous cherchez simplement à en apprendre plus sur ce mouvement si fascinant que fut celui de la Beat Generation.

Numéro spécial sur la Beat Generation chez Les Inrocks






Suite à l'exposition qui se tient actuellement à Paris, au Centre Pompidou, la Beat Generation est dans "l'air" et c'est ainsi que les Inrocks ont décidé de consacrer un hors série spécial au mouvement pour le prix de 8.50€. J'ai déjà mon exemplaire en poche mais je n'ai pas encore eu le temps de le regarder. Vous pouvez retrouver ci-dessous le sommaire et la présentation du magazine en question. Par ailleurs, si vous l'achetez en ce moment directement sur le site en cliquant ici, vous le payerez la moitié du prix soit 4.25€.




















SUR LA ROUTE AVEC LA BEAT GENERATION 


Dans l'Amérique corsetée de l'après-guerre, en plein maccarthysme et engluée dans la guerre de Corée, une poignée de jeunes gens épris de liberté, assoiffés d'expériences et de voyages, va bouleverser la littérature et annoncer la contre-culture et la libération sexuelle. Avec comme figure de proue Jack Kerouac - beau comme une star de cinéma, à la vie aussi fulgurante que la prose -, mais aussi Allen Ginsberg et William S. Burroughs, la Beat Generation va ériger en modèlel'anticonformisme.De leurs vies fascinantes et hautes en couleur, de leurs expérimentations diverses, de leurs errances entre New York, la Californie, Tanger et Paris, ces auteurs tireront des oeuvres sublimes et radicales, en rupture totale avec l'époque. Parfois occultée par leurs excès, par leurs auras romantiques et sulfureuses, l'écriture était pourtant bien au coeur de leurs préoccupations - une passion exprimée en romans et poèmes visionnaires et rythmés, mais aussi à travers une correspondance touffue, percutante, sans fard. Toujours aussi moderne et pertinente, la Beat Generation a révolutionné autant la littérature que le rock et compte parmi les mouvements les plus influents du XXe siècle.«Rien derrière et tout devant, comme toujours sur la route.» Alors que le Centre Pompidou consacre aux beats une grande rétrospective, ce hors-série des Inrockuptibles vous invite à faire un peu de chemin avec eux.
Anne-Claire Norot/Les Inrockuptibles

SOMMAIRE
La Beat Generation, une histoire fraternelleEntretien avec Jean-Jacques Lebel, co-commissaire de l’exposition au Centre Pompidou
#1 Les Anges vagabondsUne influence utopisteDes racines littérairesJack Kerouac, portraitSur la route, roman brûlant et oeuvre culteNeal Cassady, portraitEntretien avec Allen GinsbergLa correspondance Ginsberg-KerouacWilliam S. Burroughs, portraitPortfolio BurroughsLes femmes de la Beat GenerationLes compagnons de route, portraitsLes cinéastes beats
#2 Planet NewsL’errance existentielleUne topographie américaineDrogues et psychiatrieBeat et be-bop, un rythme qui swingueLes enregistrements marocains de Paul BowlesHarry Smith, collectionneur du folk américainBob Dylan, compagnon des beats
#3 The Wild BoysLe mouvement beat vu par le cinémaLes héritiers cinématographiquesLes héritiers littérairesEntretien avec Alysia Abbott, enfant de beatCharles Burns ou l’art du cut-up en BDLes héritiers rockBurroughs, icône rockPatti Smith, disciple des beatsBibliographie

Reportage ARTE



Arte a mis en ligne sur sa chaîne youtube, un excellent reportage de 2012 sur la Beat Generation ! Ce reportage a été diffusé Dimanche dernier à 3h40 mais par chance, vous pouvez le revoir grâce à la publication de ce dernier sur leur chaîne youtube. Attention toute fois, j'ignore si le reportage en question restera en ligne.

Retour sur la formidable amitié entre Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William Burroughs, qui a donné naissance au mouvement littéraire de la Beat Generation. Un "road-portrait" très documenté coécrit par Jean-Jacques Lebel et Xavier Villetard. 
Ils se rencontrent à New York à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils s’aiment, se brouillent, se réconcilient, s’envoient des lettres. Grâce à elles, le film voyage : San Francisco, Mexico, Tanger… et, bien sûr, Paris, où Ginsberg et Burroughs séjournent à la fin des années 1950. Ils y célèbrent Rimbaud et Apollinaire, y rencontrent Duchamp, se trouvent de vraies affinités avec Dada, Artaud, Genet… En quête d’absolu et d’accomplissement de soi, en rupture avec l’Amérique puritaine, ils expérimentent la sexualité et les drogues. Mais au cœur de cette formidable amitié, il y a surtout trois écrivains et trois livres – Howl de Ginsberg (1956), Sur la route de Kerouac (1957) et Le festin nu de Burroughs (1959) – qui vont dynamiter les lettres mondiales et influencer les mentalités à venir. 
KGB (Kerouac-Ginsberg-Burroughs 
Jean-Jacques Lebel, l’un des principaux "passeurs" de la Beat Generation en France, retrace en 55 minutes les riches heures d’un mouvement qui a posé les jalons de la contre-culture mondiale. Limitant délibérément son propos aux années d’écriture des trois livres publiés en rafale à la fin des années 1950, et qui ont valeur de manifeste, l’auteur puise dans un fonds d’archives exceptionnel quelques séquences de toute beauté. De son interview inédite de Ginsberg à celle de Kerouac par la télévision canadienne, des lectures de Howl et America par Ginsberg à celles du Festin nu par Burroughs ou d’History of Bop par Kerouac, il nous invite à un trip sonore et visuel digne des meilleures "visions" des clochards célestes. 
(France, 2012, 55mn) ARTE F 


Juin 2016 - Exposition sur la Beat Generation, au Centre Pompidou



Juin 2016 
Exposition sur la Beat Generation 
au Centre Pompidou
Du 22 juin au 3 octobre 2016, grande exposition sur ce mouvement si particulier parti des États-Unis... On convient de dire que ce serait Jack Kerouac qui utilisa le premier, c’était en 1948, l’expression "Beat Generation". Il décrivait par ce terme son groupe d’amis (étaient-ils si fatigués ou cassés que cela ?) à John Clellon Holmes, qui l’évoquera dans son roman générationnel Go, parlant d’une sorte de manifeste esthétique d’une génération perdue, une révolte face aux conformismes de tous poils. La « Beat Generation » serait donc un mouvement d’inspiration littéraire et artistique né aux États-Unis, dans les années 1950, à l’initiative de William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac, qui se rencontrent à New York, étudiants à la Columbia University en 1944. Qui étaient-ils alors ? Des aspirants à quelque chose qui demandaient un peu d’attention et beaucoup de libertés. La côte Ouest allait rapidement en subir l’influence, notamment autour de la librairie de Lawrence Ferlinghetti à San Francisco, de la maison d’édition City Light et brièvement autour de la Six Gallery dans laquelle a lieu, le 7 octobre 1955, la célèbre lecture par Allen Ginsberg de son poème Howl (1956), qui donnera lieu à un retentissant procès pour obscénité et apportera aux poètes Beat une célébrité paradoxale. 
Et puis il y eut Sur la Route, de Jack Kerouac (1957), une autre des œuvres phares de ce mouvement commencée en 1951. Entre 1958 et 1963, Paris devient à son tour l’un des principaux foyers de la Beat Generation : William Burroughs, Gregory Corso, Allen Ginsberg, Peter Orlovsky, Brion Gysin... logent régulièrement au Beat Hotel, 9 rue Gît-le-Cœur, haut-lieu de la Bohême d’après-guerre et laboratoire d’expérimentations visuelles et sonores. C’est ici que Brion Gysin, William Burroughs et Antony Balch développent la technique du « cut-up », que William S. Burroughs écrit Naked Lunch (Le Festin nu, 1959, eut aussi droit à un procès pour obscénité), et que Brion Gysin invente sa « Dreamachine ». 

John Cohen : Robert Frank, Alfred Leslie, Gregory Corso
1959 © L. Parker Stephenson Photographs, NYC

William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac annoncent la déferlante à venir de la libération sexuelle et du mode de vie très décalé de la jeunesse des années 1960, celle qui allait bouleverser la société américaine dans ses certitudes. La Beat Generation "a directement inspiré aussi bien les mouvements de mai 1968 que l’opposition à la guerre du Vietnam, ou les hippies de Berkeley et Woodstock. Pourtant (elle) a aussi contribué à enrichir le mythe américain. Sur la Route, le roman le plus connu de Kerouac, est une ode aux grands espaces, à l’épopée vers l’Ouest, à la découverte de mondes nouveaux." La Beat Generation encourageait à la vie naturelle, à la liberté, à la créativité perpétuelle, et cherchait dans l’underground toutes les éventuelles traces d’un monde à venir. L’exposition « Beat Generation », imaginée et présentée au Centre Pompidou est la première grande rétrospective sur ce thème en Europe. 
Inédite, elle met l’accent sur cet épisode parisien, souvent oublié d’un mouvement qui allait profondément marquer la création contemporaine. Suivant un parcours géographique, cette exposition épouse le nomadisme Beat, de New York à San Francisco, Mexico, Tanger et Paris. Elle est l’occasion de montrer comment le mouvement Beat a correspondu, peut-être pour la première fois dans l’histoire, à un usage systématique des techniques analogiques par les écrivains et les artistes (magnétophone, disque, radio, téléphone, appareil photo, caméra...) et de confronter l’œuvre de cinéastes (Christopher MacLaine, Bruce Baillie, Stan Brakhage, Stan Vanderbeek...) à celle des photographes (Allen Ginsberg et William Burroughs en collaboration avec Robert Frank, Charles Brittin, John Cohen, Harold Chapman...) ou encore de montrer les extensions de la culture Beat à la scène artistique californienne (Wallace Berman, Bruce Conner, George Herms, Wally Hedrick, Jay DeFeo...). 
Les commissaires de l’exposition sont Philippe-Alain Michaud et Jean-Jacques Lebel. 
Beat Generation, du 22 juin au 3 octobre 2016, Centre Pompidou, Galerie 1, Niveau 6, 75191 Paris cedex 04. 01 44 78 12 33. Métro Hôtel de Ville, Rambuteau. Ouverte de 11 à 21h, tous les jours, sauf le mardi, 14 ou 11€. Valable le jour même pour le musée national d’art moderne et l’ensemble des expositions. Accès gratuit pour les adhérents du Centre Pompidou (porteurs du laissez-passer annuel). 


Les Machines à Ecrire des Beatniks


Les Auteurs 
et leurs Machines à écrire
L'un des objets mythiques des auteurs du mouvement Beatnik est sans contexte la Machine à Ecrire.  Chaque auteur avait sa machine à écrire attitrée à l'aide de laquelle ils écrivirent les romans emblématiques que nous connaissons tous aujourd'hui. A l'heure actuelle, on peut d'ailleurs voir certaines de ses machines dans des musées consacrés au mouvement de la Beat Generation. Il y a quelques mois, j'ai eu envie de me procurer la même machine à écrire que celle que poss"dait Jack Kerouac et je dois dire qu'il est très difficile de trouver les références exactes de ces machines en question. J'ai donc décidé d'écrire un petit dossier consacré à ces machines pour que vous puissiez vous aussi acquérir les mêmes pièces que vos auteurs préférés ou tout simplement, avoir un aperçu des machines qu'ils ont utilisé.

- Jack Kerouac -



Entre le 2 et le 22 Avril 1951, Jack Kerouac a écrit le roman On The Road sur un unique rouleau de 36 mètres de long - qui représentait 125 000 mots. Le tout entièrement dactylographié à l'aide de sa machine à écrire. Cette anecdote, tout le monde la connait aujourd'hui et cela montre l'importance que Jack a accordé à son écriture mais également à la manière d'écrire - la machine à écrire entre donc en jeu. L'auteur avait deux machines à écrire dont il était inséparable. Une qu'il emportait avec lui lorsqu'il entreprenait un voyage afin de pouvoir écrire où et quand bon lui semblait - il s'agissait donc de ce que l'on appelle une Machine à Ecrire portable - et une autre beaucoup plus élaborée et plus lourde qu'il gardait chez lui. Jack utilisa également une machine à écrire qui était chez Neal et Carolyn Cassady. 
La Machine à Ecrire Underwood Portable datant du début des années 1930

Cette machine est celle que Jack utilisa. 
Elle est aujourd'hui exposée au Musée National Historical Park 
à Lowell, sa ville de naissance, dans le Massachusetts.

Machine à écrire Hermes 3000 
 KEROUAC, Jack. Hermes 3000 manual typewriter (model no. 3337316) USED BY JACK KEROUAC. 13in. long, 12½in. wide, 5¾in high. In original protective case, with cleaning implements. In good working condition.

Cette machine fut venue pour le prix de 22 500 Dollars en 2010 ici.
D'après ce que j'ai pu lire sur internet, Jack aurait également eu une machine à écrire de la marque Royal Standard qu'il aurait utilisée pendant des vacances et avec laquelle il aurait écrit notamment plusieurs lettres en signant par ailleurs une fois "See this...me on a ROYAL..." mais je ne sais pas quel était le modèle exact qu'il utilisa.

- ALLEN GINSBERG -


 La Machine à Ecrire Remington Portable No. 5

Ce fut la machine de prédilection d'Allen notamment car il s'agit d'un modèle portable ce qui facilite son usage qu'importe l'endroit où l'on se trouve - comme ce fut le cas avec Jack. Cette machine a semble t-il été commercialisé en 1935. 
Smith Corona Electra
 

Dans les années 80, Allen se tourna finalement vers la marque Smith Corona Electra.

- WILLIAM S.Burroughs -


William S.Burroughs fut l'auteur qui utilisa le plus de machines différentes au cours de sa vie.On sait qu'il utilisa la machine à écrire Underwood Portable de Jack pour écrire le Festin Nu. Il possédait également une Hermes Rocket comme on peut le voir sur la photo ci-dessus. Par contre, je ne connais pas la référence précise de celle-ci. 
Machine à écrire Antares 
 Encore une fois, je n'ai pas la référence exacte pour cette 
machine mais vous pouvez la voir sur les différentes photos ci-dessous.


Machine Olivetti Studio 44
 Celle-ci fut utilisée par William au cours des années 80.




Si vous avez des informations concernant certains détails liés à l'utilisation des 
machines à écrire, n'hésitez pas à me contacter par mail pour partager ces informations.
Un grand merci à CE site pour les références des machines à écrire.